Harry Albert, danseur et chorégraphe, a été formé à la danse contemporaine au Centre National de la Danse, à la danse classique au studio Astié, au Jazz et aux claquettes avec Sylvie et Alice Kay. Il poursuit également son apprentissage à la danse contemporaine à travers les techniques Doris Humphrey, Mercer Cunningham, Martha Graham et Laban. Grâce à plusieurs séjours aux Etats-Unis, il profite de plusieurs formations à l’école de danse Américan Dance Center repertory ensemble Alvin Alley.
D’origine caribéenne, il a connu ses premières envies de danse dès son plus jeune âge à travers les danses afro cubaines initiées par son père. Adolescent, il découvre la danse urbaine dans les quartiers de Lyon, s’attache au Hip Hop pour sa performance et sa vivacité. Il devient danseur professionnel en 1988. Il a acquis des solides techniques en danses classique, jazz et contemporaine en France.
A la suite de cela, il accompagne pendant 6 ans la compagnie Sylvie Kay dans ses projets et ses tournées (A deux pas d’ici, La Fleur de l’âge, L’Elixir de l’amour, Les Contes des banlieues, 20 ans de claquettes).
Il profite de son séjour à Ibiza pour danser aux côtés des plus grands. Il danse entre 1986 et 1991 pour Nina Hagen et Adamski, Ice MC et Docteur Félix et Rebby Jackson (sœur de Mickael Jackson).
Il a ensuite prêté sa fougue avec enthousiasme à la compagnie Azanie et son chorégraphe Fred Bendongué. Ses tournées internationales entre 1993 et 2002 le feront connaître dans le monde entier.
La compagnie Azanie reçoit en 1996 le Bessie Award (récompense chorégraphique) pour A La Vue d’un seul œil, pièce dans laquelle il a le premier rôle. Harry Albert se voit attribué le Bessie award du meilleur chorégraphe).
Après de longues années comme danseur interprète, il décide de lancer sa propre compagnie en 2000 et son centre de formation Jazz en 2011.
En parallèle, il danse pour la compagnie Michel Hallet Eghayan jusqu’en 2010. Ces rencontres lui permettent d’élargir son horizon artistique et de collaborer avec un paléoanthropologue Pascal Pic autour d’une réflexion sur l’évolution de l’homme.
Aujourd’hui son inspiration chorégraphique se base sur l’envie de « puiser aux sources du Jazz, du Hip hop, de la danse contemporaine pour repousser les limites du vocabulaire chorégraphiques et les faire se rencontrer. »
Ses quatre dernières créations témoignent de sa curiosité pour le mélange des genres et des Arts. Dans Le Pas ne s’achète pas, la danse la musique du Monde, le slam et les arts numériques sont à l’honneur.
Il a le souci de créer et d’interpréter une danse accessible ouverte d’esprit tout en étant critique face aux dérives de notre société.