Créée en 2000, la compagnie Harry Albert a construit sa vision de la danse contemporaine à travers des échanges avec des professionnels du monde entier. Elle est implantée depuis 2011 à Villeurbanne dans un centre de formation dédiée à la danse Jazz.
Le destin de la compagnie est étroitement lié à Harry Albert chorégraphe et directeur artistique. Artiste interprète pendant près de 15 ans pour de grandes compagnies comme la compagnie Azanie, la compagnie Hallet Eghayan ou la compagnie Sylvie Kay, il a décidé de monter sa propre compagnie en 2000. Elles lui ont accordé leur confiance dans de nombreuses créations.
Les créations de la compagnie Harry Albert forment un cheminement vers la recherche du sens même de la danse contemporaine et place le mélange des genres et des arts comme réponse chorégraphique aux enjeux sociétaux actuels.
Elle crée un ensemble de trois pièces entre 2001 et 2005 qui repoussent les limites du vocabulaire chorégraphique. Composé d’un solo Préface, d’un duo D’un Fil à l’Harmonie et d’une pièce pour 6 danseurs Pour un Regard, ce triptyque explore tour à tour notre rapport à la souffrance morale, au regard de l’autre et à celui de la société.
En 2004, la compagnie s’engage dans un projet anthropologique avec Pascal Picq et la compagnie Hallet Eghayan sur la théorie darwiniste et l’évolution de l’homme. Naissent de cette collaboration scientifique et artistique deux créations : Which side story et Danser avec l’évolution.
En 2010, la création Le Destin des Images se nourrit de toutes ces expériences et fait le choix d’approfondir la rencontre des genres.
En 2014 enfin, Le Pas ne s’achète pas sera l’occasion pour le chorégraphe d’aborder une thématique universelle : la liberté. Accompagnée du musicien et comédien Yao ainsi que de la slameuse Myriam Baldus, la compagnie nous livrera le combat introspectif d’un homme pour vaincre ses démons et se délivrer. Le pas libre est celui qui ne s’achète pas.